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nickel, ce qui est nickel, est à l’origine sans couvercle - (Gertrude Stein - Tendres Boutons)

LA PERMANENCE DU STUDIOLO

Le vendredi après-midi est instituée une permanence dans le bureau du Studiolo ( atelier terre) à l’IRTS de Lorraine, 41 avenue de la liberté au Ban St Martin. Cette permanence permettra de renforcer les possibilités de communication avec les responsables de l’association. Une visite de la salle Harlekin Art peut être organisée ce jour là pour les personnes désireuses de voir leurs productions programmées dans le cadre de “L’ouvroir des théâtres”.

Notre équipe se renforce autour d’Eric Lehembre et de Dominique Fabuel. Julien Goetz en poste à l’IRTS de Lorraine est chargé d’assister Didier Doumergue dans la régie lumière et son de la salle Harlekin Art .

Thomas Scudéri est en charge de la communication des spectacles du Studiolo, secondé par Catherine Weber et tous les adhérents volontaires intéressés par cette activité.

Lydie Faget de l’association Vitamine apporte son concours au projet Harlekin Art en se chargeant, entre autre, du lien avec les étudiants de l’IRTS.

Marie Lorillard étudiante-stagiaire du DESS de projet culturel est chargée de la coordination du projet Val de Moselle, dont la première échéance est fixée pour une soirée festive à la mi-novembre 2000.
Christine Noirot a pris la responsabilité de l’administration des ateliers.


Le Studiolo a un site Internet

Http://perso.libertysurf.fr/didier8


 


Il est consulable dès à  présent et ouvert à toutes vos suggestions. N’hésitez pas à créer de nouvelles rubriques en vous servant de l’E-mail !



Les Spectacles du Studiolo

Après les reprises de cet Automne (La Nuit des Rois et Les Paravents) qui se poursuivent par les nouvelles versions des monologues Le Dit du Genghi (D. Doumergue et D. Fabuel) et Chant de l’amour et de la mort du cornette Christophe Rilke (P. Pontigia), Le Studiolo donnera de nouvelles productions, actuellement en chantier.

Le jeune Studiolo répète sous la direction d’Eric Lehembre “Filons vers les îles marquises” une “opérette” d’Eugène Durif pour laquelle Julien Goetz compose la musique chantée.

Olivier Goetz réunit un nouveau groupe autour d’une féérie contemporaine “le Roi Gordogane” qui pourra être donnée au début de l’été.

Dominique Fabuel et Eric Lehembre mettent en scène avec les jeunes de l’atelier Jean-Louis Barrault “Les mamelles de Tirèsias”, la célèbre pièce de Guillaume Apollinaire.

Les ateliers de Guénange (T. Scudéri et J. Goetz), de Châtel (F. Colombéro) et Queuleu (P. Pontigia) préparent également des spectacles de fin d’année. L’atelier du Lundi, salle Harlekin Art, prépare l’examen de fin de première année.


LE SPECTACLE DES ÉTUDIANTS DE SECONDE ANNÉE :
DON JUAN D’ÖDÖN VON HORVATH

Pour préciser le spectacle des étudiants du  mardi et rassembler le groupe autour d’un projet assumé collectivement, des étapes préparatoires ont été nécessaires. Dans la confrontation avec des formes et des textes différents (Noces de Elias Canetti, le théâtre de Grand-guignol puis Don juan d’Ödön von Horvath) le groupe a appris à formuler son goût collectif et l’a  trempé à  l’eau de l’expérimentation. Cet exercice a permis aux personnes de se connaître les unes les autres (il s’agit d’un groupe presqu’entièrement nouveau).

La plupart des grands textes dramatiques sont déséquilibrés quant au partage des rôles entre hommes et femmes. La pièce de Horvath présente la particularité d’offrir 35 rôles de femmes et un seul d’homme (Don Juan). Ceci a posé d’emblée le problème de la distribution des neuf hommes du groupe. Dans un premier parti pris de mise en scène, nous avions proposé que le spectacle représente le tournage cinématographique du texte d’Horvath Don Juan. Les hommes du groupe remplissaient les différentes fonctions d’une équipe de cinéma. Les aléas d’un tournage fournissaient la matière de nombreuses scènes aditionnelles. Dans la fiction que nous avions élaborée  pour la circponstance, l’acteur jouant le rôle de Don Juan était absent et ceci donnait lieu à des prises de rôle impromptues de la part de l’assistant du réalisateur ou même d’un certain Horvath, auteur du texte, venu en personne sur le plateau donner son avis. L’entreprise demandait un très gros travail d’écriture de dialogues nouveaux pour être menée à bien. Elle a été abandonnée pour un autre parti pris, celui de dédoubler le personnage de Don Juan en un groupe de jeunes soldats revenant de la guerre et se retrouvant dans l’espace unique d’un service d’accueil, mi-taverne, mi-abri. L’époque s’est déplacée de la fin de la première guerre à la fin de la seconde pour rendre vraissemblable l’existence d’un tel lieu. Tous les comédiens sont en scène en même temps et accompagnent les actions distribuées tour à tour à un petit nombre de personnages.

Nous vérifions à nouveau que le lieu commun du café fournit un espace particulièrement efficace dans le contexte du théâtre amateur.

D. Doumergue
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